Journée internationale des femmes rurales. Bien que jouant un rôle clé dans la sécurité alimentaire, les agricultrices reçoivent rarement la reconnaissance pour ce travail.
Saviez-vous que les agricultrices produisent la moitié de la nourriture dans le monde? Et pourtant, en dépit de jouer un rôle clé dans la sécurité alimentaire des ménages, elles reçoivent rarement une reconnaissance pour ce travail. De plus, beaucoup ne reçoivent pas de salaire et font face innombrables obstacles pour avoir accès à une partie des terres à cultiver, au crédit, à la technologie, l’éducation, la santé et la main-d’œuvre qualifiée. Une invisibilité et injustice qui se produit en dépit des différences à la fois dans le Sud et le Nord.
En Afrique, comme sur les autres continents, les femmes ne contrôlent pas les ressources économiques et la production et, dans bien des cas, ne peuvent pas accéder à la propriété ni participer aux prises de décisions. Telles sont les différences, ajoutées au fait que dans beaucoup de cas, qu’elles n’exercent aucun contrôle sur les recettes générées.
Ce sont presque toujours les hommes qui décident de ce qui sera cultivé, les quantités qui seront réservées à la consommation au sein du ménage ou celles qui seront destinées à la vente sur les marchés.
Les femmes de ces deux coopératives sont un exemple à suivre et à encourager. Si nous ne mettons pas fin : à la discrimination liée au genre au sein de nos législations nationales, à l’inégalité dans la formulation même des politiques publiques, et à la persistance des tabous sociaux défavorables aux femmes, le rôle des femmes ne sera pas reconnu à sa juste valeur dans l’agriculture familiale. Pour ce faire la promotion de leur leadership, leur contribution au développement, bien que celle-ci soit essentielle, continuera d’être invisible et sera toujours reléguée au second plan.